Pour aider les zèbres dans leur parcours scolaire au sein de l’Éducation nationale, merci de signer cette pétition.
Elle sera remise à M. François Hollande, président de la République et Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale.
Une maman de petit zèbre (comprenez « enfant précoce ») m’a demandé de faire suivre sa pétition après un échec total en école publique (comme trop souvent). Nous voulons nous battre pour un meilleur avenir et une (meilleure) reconnaissance de ces enfants « hors normes ».
Combien sont les parents qui doivent mettre leurs enfants intellectuellement précoces (EIP) ou à haut potentiel intellectuel (HPI) dans le privé ou même retirer leur enfant du système scolaire et faire l’école à la maison parce que l’école est inadaptée ? Malheureusement trop nombreux. Où est l’égalité des chances ?
Le fameux rapport Dalaubier qui date de 2002 et dont je parle dans mon article consacré aux enfants précoces n’a jamais été appliqué, et combien d’enseignants l’ont lu ? Si des enseignants me lisent, qu’ils me répondent. Je serais ravie d’avoir votre vision. Merci.
Les zèbres vous remercient pour votre soutien.
Mais au fait, savez-vous pourquoi les personnes surdouées sont qualifiées de zèbres ?
Ce terme de zèbre a été lancé par la psychologue Jeanne Siaud-Facchin, car le zèbre est un animal atypique, indomptable et unique qui sait aussi se fondre dans le paysage.
Mais attention, ces zèbres ont aussi un peu du chien (fidélité, loyauté, attachement et dévouement), du chat (délicatesse, acuité de leurs sens et susceptibilité), du chameau (incroyable endurance) et du hamster (qui tourne en rond à toute vitesse dans sa roue).
Si vous avez des questions sur la précocité, la douance, je vous conseille ce site : Les Tribulations d’un petit zèbre. Il est vraiment intéressant et complet.
De son côté, Christel Petitcollin, dans son livre Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant, parle de surefficience mentale. C’est vrai qu’il est difficile de trouver un terme adéquat.
« Surdoué » fait un peu prétentieux et gênant, tandis que « précoce » ne peut s’appliquer qu’aux enfants, donc finalement, le terme de « surefficient mental », pourquoi pas ?
Qu’en pensez-vous ?
J’en profite pour vous parler ou vous reparler d’un roman inspiré de faits réels relatant la vie d’enfants précoces dans un collège d’Aubenas : Les parias d’Aubenas, écrit par Patrick Misse, un ami et papa d’enfants précoces. Obligés d’être internes dès l’âge de 10 ans et même avant pour certains… Poignant !