Tu sais que tu es traducteur quand :
- On te demande systématiquement si tu ne veux pas être professeur de langue.
- On te demande régulièrement de traduire un mot ou du texte alors que tu ne connais pas ces termes techniques dans ta langue maternelle.
- On te regarde d’un drôle d’air quand tu dis quel métier tu fais.
- On te prend pour un dictionnaire ambulant.
- Dormir passe après les dates et heures de livraison de fichiers.
- Tu ne peux pas t’empêcher de t’informer sur le thème de ta traduction en cours.
- Tu adores traduire les proverbes et idiomes littéralement, juste pour rire.
Exemple : « il pleut des chats et des chiens. » - Tu connais les règles et usages de la ponctuation.
- Tu sais que le mot « espace », en typographie, est féminin. Eh oui, on dit : « une espace ». Faites passer le mot ! 😉
- Tu te retrouves à lire toute la page du dictionnaire quand tu cherches un mot.
- D’ailleurs, tu cherches souvent le même mot !
- Tu ne vois pas la différence entre jours de semaine, jours fériés et week-end.
- Tu as tellement pris l’habitude de travailler seul que tu ne pourrais plus retravailler avec des collègues et un chef. D’ailleurs, tu crains la foule.
- Tu as cherché (tu cherches encore) un moyen pour rester éveillé pendant des heures, même fatigué.
- Tu es devenu un connaisseur en boissons énergisantes.
- Peu importe la qualité de ton travail, il y aura toujours quelqu’un qui ne sera pas d’accord et qui voudra tout changer.
- Tu te retiens de corriger (ou pas) les fautes de grammaire et d’orthographe un peu partout, mais ça te rend fou.
- Tu mesures le temps en traduction. « Quand j’aurai terminé cette traduction, ce paragraphe, je mangerai. » « Encore 3 paragraphes, et je vais me coucher. »
- Tu te retrouves à faire un cours d’étymologie quand un de tes enfants te demande la signification d’un mot.
- Tu as toujours une douzaine d’onglets ouverts.
- Tes clients semblent toujours avoir des problèmes de mémoire quand c’est le moment de régler les honoraires (ou pas le même outil pour calculer le nombre de mots).
- Tu comptes les mots de tes documents et courriers personnels.
- Ta future retraite ressemble à un mirage.
- Tu envoies des C.V. et lettres de motivation aussi souvent qu’un jeune diplômé alors que tu as 50 ans.
- Le pseudo du traducteur pourrait être « urgent » ou « pour hier ».
- Ceux qui trouvent tes tarifs élevés roulent en Mercedes et boivent du champagne. Pas toi !
- Tu te réveilles en plein milieu de la nuit ou tu as du mal à trouver le sommeil, car tu réalises que tu as laissé une faute de typo dans ton fichier.
- Tu te sens coupable de penser à prendre des vacances.
- Tu t’entends souvent dire qu’on aura besoin de tes compétences. Gratuitement, bien sûr, car ce n’est pas un travail.
- Tu connais la différence entre traducteur et interprète.
- Les gens croient que tu ne travailles pas, car tu es chez toi.
- Quand on t’appelle, on te demande si tu es en train de travailler. Euh, non, le traducteur passe ses journées devant la télévision. C’est connu !
Si vous aussi, vous avez d’autres constatations et anecdotes, n’hésitez pas à les partager avec nous dans un commentaire ci-dessous.
Pour tout vous dire, j’ai trouvé celles-ci sur un site anglais. Je les ai traduites, car je me suis retrouvée dedans. C’est énorme !
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